Édition spéciale Journée mondiale de l’enfance
On voudrait que les couchers se passent bien.
Que les repas soient sereins.
Que les transitions (s’habiller, sortir, se brosser les dents) ne se transforment pas en bataille.
Pourtant, dans le quotidien, les enfants pleurent, se figent, se jettent au sol, refusent, s’accrochent…
Et nous, les parents, on se sent parfois démunis.
Mais si on changeait de perspective ?
Et si le problème n’était pas leur comportement mais le message derrière leur comportement ?
En cette Journée mondiale de l’enfance, je te propose une manière simple, puissante et profondément respectueuse d’accompagner ton enfant dans les moments difficiles : lui demander « De quoi tu as besoin ? » et apprendre à entendre sa réponse même quand elle est silencieuse.
Les enfants savent toujours ce dont ils ont besoin.
Pas toujours avec des mots mais avec leur corps, leur façon de regarder, de s’accrocher ou de s’éloigner.
Voici 5 situations du quotidien et ce que ton enfant essaie réellement de te dire.
1. Couchers difficiles : “J’ai besoin de sécurité pour m’endormir.”
Tu demandes : « C’est dur pour toi de dormir de quoi tu as besoin ? »
Sa réponse non verbale :
-
Il s’agrippe à toi
-
Il détourne la tête mais garde un contact
-
Il dit “Reste encore”
-
Il pleure dès que tu bouges
Ce que ça signifie : “Je ne veux pas m’endormir seul, j’ai besoin de sécurité.”
Comment l’aider :
-
Rester jusqu’à ce que son corps se relâche
-
Poser une main, offrir une présence stable
-
Alléger la séparation (matelas au sol, co-dodo sécurisé, lumière douce)
-
Ralentir le rituel : plus de contact, moins de stimulation
➡ Le besoin profond ici n’est pas “dormir vite”, mais “dormir en sécurité”.
2. Pleurs intenses ou cris : “Je suis dépassé.”
Tu demandes : « Qu’est-ce qui t’aiderait ? »
Sa réponse non verbale :
-
Il tend les bras
-
Il se jette au sol
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Il cache son visage
-
Il dit “NON” à tout
Ce que ça signifie : “Je ne gère plus. Aide-moi à revenir dans mon corps.”
Comment l’aider :
-
Le prendre dans les bras, contenir
-
Respirer lentement pour qu’il te suive naturellement
-
Diminuer les stimulations (bruit, lumières, mouvements)
-
Redire une seule phrase : « Je suis là. »
➡ Le besoin ici n’est pas “se calmer vite”, mais être régulé par un adulte.
3. Repas compliqués : “Enlève-moi la pression.”
Tu demandes : « Tu ne veux pas manger, qu’est-ce qui t’aiderait ? »
Sa réponse non verbale :
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Il tourne la tête
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Il ferme les lèvres
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Il dit “non” mais regarde ton assiette
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Il veut venir sur tes genoux
Ce que ça signifie : “J’ai besoin que ce moment reste léger et rassurant.”
Comment l’aider :
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Le mettre sur tes genoux si ça l’apaise
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Proposer moins, jamais plus
-
Le laisser explorer sans commentair
➡ Le besoin n’est pas “qu’il mange plus”, mais qu’il se sente libre, en sécurité et non observé.
4. Refus (habillage, sorties, tâches) : “Laisse-moi un peu de contrôle.”
Tu demandes : « Qu’est-ce qui bloque ? Qu’est-ce qui t’aiderait ? »
Sa réponse non verbale :
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Il se fige
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Il dit “Pas maintenant”
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Il fuit en riant (ce n’est pas un jeu, c’est du stress)
-
Il attend ton geste
Ce que ça signifie : “Tu vas trop vite pour moi, j’ai besoin de choix.”
Comment l’aider :
-
Proposer un vrai choix (“Pantalon bleu ou rouge ?”)
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Laisser 2 minutes pour se préparer
-
Faire avec lui ou le laisser faire tout seul, selon son envie du moment.
➡ Le besoin n’est pas “obéir vite”, mais avoir un sentiment de contrôle et de collaboration.
5. L’enfant “pot de colle” : “Remplis-moi avant que j’explore.”
Tu demandes : « Tu veux rester près de moi ? Tu as besoin de quoi ? »
Sa réponse non verbale :
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Il te suit partout
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Il s’agrippe
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Il se blottit sans parler
-
Il pleure dès que tu t’éloignes
Ce que ça signifie : “J’ai besoin de me nourrir de toi avant d’aller dans le monde.”
Comment l’aider :
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Portage, câlins, contact prolongé
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Rituels de séparation très courts et prévisibles
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Revenir toujours de la même manière
➡ Le besoin n’est pas “l’autonomie immédiate”, mais la sécurité relationnelle répétée.
Ce que les enfants nous rappellent aujourd’hui
Les enfants ne cherchent pas la perfection.
Ils cherchent la connexion.
Ils ne testent pas.
Ils communiquent.
Ils ne manipulent pas.
Ils s’expriment.
Leur comportement n’est jamais un caprice.
Toujours un message.
Toujours un besoin.
En cette Journée mondiale de l’enfance, peut-être que l’invitation est simplement celle-ci :
👉 Écouter plus que corriger.
👉 Observer plus que réagir.
👉 Lire les émotions avant de lire les gestes.
Parce que comprendre un enfant, c’est d’abord apprendre sa langue.
Mon approche : douce, réaliste, respectueuse
Dans tous mes accompagnements (Allaitement, sommeil, DME):
✨ Je pars des besoins réels de ton enfant
✨ Je prends en compte vos émotions à tous les deux
✨ Je m’appuie sur la physiologie, la science et ton vécu
✨ Je te propose des solutions adaptées à ta famille
Pas de méthodes imposées.
Juste un accompagnement sur-mesure pour toi et ton enfant.
Tu veux avancer avec un accompagnement pensé pour toi ?






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